jeudi 15 octobre 2009

Le corps, le premier lieu d’observation.

Françoise Héritier.

Halle aux Grains, hémicycle. 17h30-18h30.

Cette conférence a clôturé les Rendez-vous de l’histoire de Blois 2009. Ce magistral exposé, tenu par Mme Françoise Héritier, portait sur la notion de corps : observation et premier matériel de l’enveloppe humaine.

En anthropologie, le corps a une multitude de représentations dans le temps et dans l’espace. Toutefois, deux formes fondamentales vont émerger. Dans un premier temps, certaines sociétés vont différencier, a contrario de Platon dans l’Occident, l’âme et le corporel. Dans un second temps, nous avons des systèmes qui considèrent que l’homme, c’est-à-dire le « microcosme », est une réplique du « macrocosme ». C’est ce que nous pouvons voir chez les Upanishads.

Dans le Paléolithique supérieur, la construction du corps ou d’un corps se fait dans l’imaginaire humain. Par la suite une évolution, que nous connaissons, mêle, de façon implicite, le cognitif en fonction des époques et l’existence qui cadre le conceptuel (c’est l’ensemble des possibilités).

Cependant, l’inceste et les relations sexuelles consanguines entre père-fille, ou oncle-fille cohabitent dans certaines sociétés. Claude Lévi-Strauss décrivais, en 1949, ces structures complexes dans Les structures élémentaires de la parenté.


Durant sa carrière universitaire, Françoise Héritier a complété les travaux de l’inceste et bien d’autres sujets.


Bibliographie :

HERITIER (Françoise), Une pensée en mouvement, Paris, 2009, 453 pages.

Jérôme Lambourg

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