mercredi 9 décembre 2009

Autour des RV de l’Histoire: Rapport d’un visiteur erasmus

Autour des RV de l’Histoire: Rapport d’un visiteur erasmus

Jeudi, 8 octobre, le premier jour du festival de l’histoire à Blois. Dans ce village pittoresque régne l’histoire pendant quatre jours, cette année avec l’accent sur l’histoire du corps. Puisqu’aujourd’hui est le jour du début du festival, le schème des activités n’est pas encore complètement rempli. En conséquence c’est trés facile pour les visiteurs de choisir l’activité historique la plus intéressante. Je décide à suivre le débat concernant la régime des prisons en France. Au contraire que le titre de ce débat, ‘Du boulet au bracelet électronique, des corps sous la main de justice’, fait supposer, les professeurs invités ne parlent que de la situation actuelle, et ne revoient pas sur l’histoire de la détention. Cependant sont les exposés des deux experts présents très intéressants et complémentaires. D’abord on parle de la complexité du régime des prisons en France, on donne une vue d’ensemble de toutes les institutions qui se procurent de la détention, et on dépeint l’application du bracelet électronique, à laquelle on donnera le plus grand d’attention durant le débat. Puis on regarde l’entière situation de la détention à l’aide d’un point de vue philosophique, et les professeurs s’interrogent sur l’utilité d’emprisonner quelqu’un. Est-il logique que l’Etat peut décider de la liberté d’un citoyen, le laisse enfermer dans un prison, dans laquelle le prisonier est isolé du société ? Et en plus, qu’ aprés sa punition l’Etat s’attend à un ex-détiné qui peut à nouveau s’intégrer dans la société sans aucun de problèmes ? Ce mécanisme de la pensée est vraiment une addition intéressante, quand on regarde l’emprisonnement en général. Le public présent partage cette opinion, à remarquer par les nombreuses questions après le débat ; dès le premier jour, ils sont vivement là !

Vendredi, 9 octobre, promet d’être une journée record, pleine de débats, de conférences et d’ateliers historiques captivants, pour laquelle nombreuses visiteurs sont descendus vers Blois. Pour cette masse ce n’est malheureusement pas toujours possible d’avoir accès à toutes les activités. Il faut bien être à temps, afin d’être sûr d’une place dans un amphithéatre ou une petite salle de l’université François Rabelais. Remarquable dans le plan de la journée est le débat concernant ‘Les relations France-Etats Unis à l’ère Obama’, un sujet qui, à première vue, n’a pas sa place dans ce festival, en ce qui concerne le corps. Le débat, dans lequel cinq professeurs spécialisés font la parole, passe furieusement, grâce aux opinions de ces experts. D’abord on parle surtout du prix Nobel de la paix, récemment distribué au président des Etats-Unis, Barack Obama, et on se dispute du fait si ce président remarquable vraiment mérite ce prix. Mais évidemment jouent les rapports entre la France et les Etats-Unis un rôle primordiale. Les professeurs emportés traitent les matières du terrorisme, puis logiquement de la guerre en Afghansistan, où les Etats-Unis comme la France ont stationné des troupes afin de réduire le terrorisme, mais en outre on parle de l’immigration et la pauvreté, des problèmes que les deux pays connaissent. Selon les professeurs c’est important à remarquer que dans ces pays il y a une grande décalage entre le pouvoir et la puissance. Une résolution importante est de faire des accords internationaux. Seulement quand une Europe unie et les Etats-Unis sont étroitement liés, on peut ensemble trouver des solutions pour les grands problémes communs. Aussi pendant ce débat il y a beaucoup de gens qui lancent des questions. Une constatation à encourager...

Le samedi, 10 octobre, il y a de nouveau une kyrielle d’activités intéressantes. Je décide d’approfondir ma connaissance concernant ‘Le corps dans la propagande des régimes totalitaires’. Il s’agit d’un atelier multimédia, suivi par beaucoup d’enseignants de l’école sécondaire. Le professeur présent explique qu’il ne va que parler de la situation dans l’Allemagne sous le régime nazi, spécifiquement de ‘l’art dégénéré’ ou l’art interdit, et qu’il soutient son expliquation à l’aide d’une présentation de powerpoint. Ainsi c’est facile à suivre, d’une part pour moi, d’autre part pour les élèves des écoles sécondaires qui là-dessus seront instruits par leurs enseignants. C’est dommage que le titre de cet atelier fait supposer qu’il concerne d’un sujet large, cependant l’exposé est très intéressant. En 1933, les nazi’s ont sorti le terme ‘art dégénéré’, l’art qu’ils estimaient d’être corrupteur. Les principals exemples de tendances artistiques sont l’expressionisme, le cubisme, le futurisme, le dadaïsme, l’impressionisme... Auprès de la peinture était la musique, dans laquelle les nazi’s préféraient la musique typiquement allemande, comme Richard Strauss.
‘Les auteurs de l’art dégénéré sont des malades mentaux. On doit préserver la purété de la race Aryenne et se protéger de toute contamination‘, dixit Adolf Hitler dans ‘Mein Kampf’.
Au contraire de l’art dégénéré, les allemands situaient ‘l’art allemand’, connu par des thèmes comme le paysage, la femme active entouré par beaucoup d’enfants saines, le soldat fier. Cet art était à la disposition du régime nazi, avec lequel ils faisaient de la propagande pour la race Aryenne, l’armee allemande courageuse, et surtout le führer.
De mon opinion c’était principalement intéressant de regarder les ‘ondes du temps’ dans ces années agitées. C’est connu que l’homme artistique peut être très créative pendant des temps de crise, et que cette situation peut ainsi aboutir à des nouvelles vues, comme par exemple l’expressionisme. Alors c’est dommage qu’un régime, qui a une réponse adéquate pour la crise, est également corrupteur comme l’art quelle condamne.

Le festival de rendez-vous de l’histoire était vraiment une révélation pour moi. Je ne pouvais pas m’imaginer d’avance que l’histoire, et spécifiquement l’histoire du corps, avait si beaucoup du charme pour le grand public. L’affluence à Blois était impressionante, par laquelle ce n’était malheureusement pas toujours possible d’assister à toutes les activités intéressantes. Avoir été là, et avoir reçu la possibilité de mettre par écrit mes constatations, était une expérience fantastique !

Fran Herpelinck

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